Fauré, plus jeune que jamais

Du 29 juin au 7 juillet, dans l’intimité de deux églises, monuments historiques, d’un manoir et d’une ancienne école communale reconvertie en « Petit Théâtre », le piano sera maître.

Se succéderont, dans un répertoire qu’ils ont choisi, quatre « jeunes talents » issus des écoles supérieures de musique et choisis sur auditions.
Lors d’un ciné-concert, l’instrument se mettra au service des images poétiques de George Méliès, qu’il accompagnera des airs de Gabriel Fauré et de ses contemporains.
Cent ans déjà que le compositeur, père des impressionnistes, s’est éteint et pourtant sa musique semble plus moderne que jamais.
Peu donnés, car réputés difficiles à interpréter, ses deux quatuors avec piano dérouleront leurs harmonies et leurs rythmes étourdissants, à laisser leurs auditeurs pantois.
Autre choc, culturel cette fois, l’invitation à chanter lancée par le moine, berger, conteur et poète Bachir, et ses trois musiciens orientaux, offrira l’occasion de se glisser pour un petit moment dans la peau d’un homme né libanais et devenu au gré des conflits, citoyen du monde.
Enfin hommage sera rendu par ses nombreux amis artistes au baryton uruguayen José Luis Barreto, grand chanteur lyrique et de tango, disparu trop tôt. Un concert-hommage riche en surprises.